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ANNA
Poèmes et gravures de Gilles ALFERA
Il est des heures qui passent
comme la rumeur des villes
et des heures qui vivent
au murmure d'un seul nom

***
À tes yeux s'éveillent mille étoiles
qui toutes parsèment mon corps de douloureuses
joies coquelicot de juillet coeurs offerts,
pétales frémissants au murmure de tes lèvres.

Fleurs éparpillées au soir d'une promenade
chacune un sourire partagé
quand, à regret, le soleil
quittait le paysage.

Regarde et dis-moi que nos amours n'iront
au fil d'une eau mauvaise
se perdre dans les brumes
des mers qui s'en retournent au ciel d'équinoxe.



De
très loin ta main
ta main embrassait l'air
et c'était un adieu

De très loin ma main
ma main ce soir écrit
et c'est une caresse.