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LE CHANT DU BIENHEUREUX SEIGNEUR
La Bhagavad Gîtâ
avec 3 gravures de Gilles Alfera
Arrête mon char entre les deux armées, le temps d'examiner attentivement les rangs de ces guerriers acharnés à se battre et avec lesquels il faut lutter en cette mêlée commençante.I,21
"Je ne discerne que présages contraires, ô Krshna, et je ne vois pas quel bien pourrait en résulter quand j'aurai frappé les miens dans la bataille
.

Le Bienheureux Seigneur dit.:

Celui devant qui le monde ne tremble pas de peur et qui n'a pas peur du monde, qui est affranchi de la joie, de la colère et de la crainte, celui-là m'est cher. XII,15
Reconnais pour indestructible tout ce par quoi cet univers est issu. Ce qui est immuable nul ne saurait en provoquer la destruction. Ces corps ont une fin; l'esprit qui s'y incarne est éternel, indestructible, incommensurable. Voilà ce qu'on proclame. C'est pourquoi combats! II,17

C'est en honorant par l'exécution de son devoir propre ce d'où procèdent tous les êtres et par quoi tout cet univers est sous-tendu que l'homme atteint la perfection. XVIII,46
Mieux vaut s'acquitter - même médiocrement - de son devoir d'état, plutôt que d'obligations étrangères, fût-ce à la perfection. Il est préférable de mourir en exécutant son devoir d'état; les obligations étrangères sont porteuses de péril. III,35
Me dédiant toutes tes actions, d'un esprit parfaitement intériorisé, affranchi de tout désir comme de tout esprit de possession, ta fièvre apaisée, combats. III,30
L'âme égale dans le succès et l'insuccès, l'équanimité, voilà ce qu'on appelle la discipline.
Dans cette discipline, nul effort commencé ne se perd, nul empêchement ne survient; la pratique - fût-elle minime - de cette règle de vie sauve d'un grand danger. II,40