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LE CHANT DU BIENHEUREUX SEIGNEUR
La Bhagavad Gîtâ
avec 3 gravures de Gilles Alfera
"Tu es le Dieu primordial, l'Esprit; tu es l'Ancien, le Réceptacle suprême de cet univers. Tu es le Sujet connaissant, l'Objet à connaître et le Séjour suprême. C'est Toi, aux formes infinies, qui déploies l'univers" XI,38

Tout ce monde vivant est sous-tendu par moi dans mon état non manifesté; tous les êtres se tiennent en moi et moi je ne suis pas contenu en eux.
Comme un grand vent qui va partout sans jamais pour autant sortir de l'espace, considère-le, de la même manière les êtres demeurent en moi. IX,1-4
Je suis le Soi résidant au coeur de tous les êtres; je suis le commencement, le milieu et la fin des êtres. X,20
Je suis l'origine mais aussi la dissolution de l'univers tout entier.
Il n'est rien d'autre qui me soit supérieur, en moi tout ce monde est enfilé comme un rang de perles sur un fil.
Je suis équanime à l'égard de tous les êtres; aucun n'est pour moi haïssable, ni cher; mais ceux qui m'adorent avec dévotion, ceux-là sont en moi et moi en eux. IX,29
Je suis la mort qui emporte tout, la source des choses à venir.
Quand vient le jour, tous les êtres distincts procèdent de l'indistinct; quand vient la nuit, c'est là aussi qu'ils se résolvent, dans ce qu'on nomme l'indistinct.
Mais au-delà de ce non-manifesté, il existe un autre non-manifesté, éternel qui, lors même que tous les êtres périssent, lui, ne périt pas. On l'appelle l'Impérissable, le Non-Manifesté; c'est Lui qu'on proclame être le but suprême. Quand on l'a obtenu, on ne renaît plus. C'est mon suprême séjour. VIII,18-21
Ni le soleil, ni la lune, ni le feu ne l'éclairent, ce lieu d'où l'on ne revient pas quand on y est parvenu : c'est mon suprême séjour. XV,6

Ainsi t'ai-je révélé cette science plus mystérieuse que le mystère même. Médite-la sans en rien omettre, ensuite fais ce que tu veux.