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CANTIQUES textes
introduction de Gérard de Sorval
L’ÉVEIL
À chaque jour suffit sa peine, a chaque jour sa lumière.
Sur les ruines de mon temple éparpillé en mille pensées vaines
une à une se redressent les pierres du parvis :
un monde balbutie que ta main dans ma main restaure...
Que la nature est lente à se savoir aimée

Passent les jours et passe la semaine :
il est une aube qui ne se peut compter,
un signe au firmament de Justice et de Paix,
une lumière que pourtant tous espèrent,
la première de toutes mais aussi la huitième,
celle d'Emmanuel dans la crèche du cœur.

LE MIROIR

Sainte nuit, nuit sans lune et toute entière d'étoiles,
nuit de la Révélation ou Gabriel du firmament annonce
l'Amour toujours nouveau de Dieu pour toute sa création.
Sainte nuit où le prophète recueilli, solitaire au cœur de la montagne
accueille la lumière de l'ange!

Compassion toujours renouvelée de Dieu qui donne,
lente procession de ses révélations,
le livre de sa Loi à notre humanité si riche d'elle-même et de ses désirs d'homme
qu'elle ne sait plus, dans son cœur troublé, reconnaître et vouloir
l'ordre souverain qui rythme son univers.

Seigneur, s'il te convient, mène-moi au cœur de mon cœur.
Mène-moi car de moi-même je ne puis me soumettre
et être ce feuillet vierge sans pourquoi ni comment
que tu appelles depuis toujours à réfléchir la lumière de ta Face.
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