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CANTIQUES textes
introduction de Gérard de Sorval
VENUE DU VERBE
Depuis que passent les mondes, tu es.
Par leur existence en chacun d'eux, tu te révèles
et pourtant il t'a plu de revêtir notre chair mortelle !
Tu as désiré, en ta Toute-Puissance, la souffrir et t'y soumettre.
Tu as désiré, de la première cellule éclose jusqu'à l'anéantissement de la vie,
du premier sourire jusqu'à la dernière peine,
nous montrer qu'en cette nature terrestre, aussi, tu es.

Mystère de ton incarnation : serait-ce qu'en cette forme humaine,
entre toutes aimée, tu aies dit de nouveau et comme au premier jour,
ton Amour pour toute la création ?

Oui, Dieu nous est possible puisqu'il fut homme
et l'homme que je suis le porte sans le voir

EUCHARISTIE
Tu soutiens tous les êtres dispersés aux quatre coins du monde
et ceux d'hier comme ceux de demain sont pour toujours en ton Amour.
Tu as tout assumé et moi-même aussi,
aujourd'hui, qui te reçois en cette coupe où se taisent mes lèvres.

S'il se pouvait Seigneur,
quand m'ouvriras-tu les yeux pour qu'en toute chose
je craigne et reconnaisse ta divine présence
et qu'en ton corps rayonnant jusque aux rives des mondes
comme il se mêle au sang de mon corps
nous ne soyons qu'un dans le cœur de Jésus.